La vanne EGR : son fonctionnement

La vanne EGR est une pièce d’automobile dont l’utilisation devient obligatoire de nos jours. Elle permet de réduire les émissions de gaz toxiques par les moteurs des véhicules à essence ou à diesel. En dépit de son importance pour la lutte contre la pollution, cette pièce est en encore peu connue. Voici donc ce qu’il y a à savoir sur le fonctionnement de la vanne EGR.

Définition et rôle de la vanne EGR

Encore appelée soupape EGR, la vanne EGR est une pièce de mécanique automobile dont la création remonte aux années 70 aux États-Unis. L’acronyme « EGR » provient donc de la langue anglaise et se définit comme Exhaust Gaz Recirculation. Il s’agit donc d’une vanne qui permet la recirculation ou la réutilisation des gaz d’échappement produits par les moteurs d’automobiles.

Dans la pratique, le dispositif sert à diminuer la proportion d’oxydes d’azote ainsi que les autres particules polluantes libérées lors de la combustion incomplète du carburant. Lorsque le moteur tourne lentement, le gaz d’échappement émis n’est pas totalement brûlé. Ceci favorise donc le rejet d’un excès de particules nocives dans la nature.

Pour pallier ce problème, la vanne EGR sert de conduit pour rediriger le gaz d’échappement vers l’inducteur afin qu’il soit brûlé une seconde fois. C’est un processus ingénieux et économique pour le moteur qui est également protecteur de l’environnement. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, la valve EGR emploie un principe assez simple.

Comment fonctionne la soupape EGR ?

Le fonctionnement vanne EGR est basé sur la réutilisation d’une partie des gaz émis lors d’une combustion incomplète du carburant. La pièce état conçue pour des régimes assez bas, elle est surtout sollicitée lorsque le moteur tourne lentement.

Dans ces conditions, elle s’ouvre pour récupérer environ 5 à 40% des gaz d’échappement qui sortent des chambres de combustion du moteur. Une fois réinjectés, la réduction du taux d’oxygène entraîne le refroidissement de la combustion précédente afin que les particules soient brûlées une seconde fois.

Le niveau d’émission d’oxydes d’azote baisse considérablement, d’où l’impact positif sur l’atmosphère. Toutefois, ce fonctionnement de la vanne EGR n’est pas sans conséquence. Avec le temps, ce principe de recirculation de gaz engendre le dépôt de certaines particules dans les conduits d’admission et dans la valve elle-même.

Une couche noire appelée calamine se forme et devient de plus en plus épaisse pour obstruer la vanne dont le clapet reste fermé. Cet encrassement par la suie peut également être à l’origine de pannes qui pourraient affecter le moteur. C’est pour cela qu’il faut régulièrement nettoyer la vanne EGR.

Entretien de la vanne EGR

Sans être mécanicien, l’entretien périodique de la valve de recirculation est un exercice assez facile à réaliser. Il suffit d’utiliser les produits nettoyants dédiés vendus dans les commerces (sous forme de spray). En injectant le liquide dans les canaux encrassés, la suie se décolle des parois et s’évacue toute seule.

Cependant, bien qu’étant efficaces, ces produits contiennent généralement des composants chimiques. A défaut, la technique de décalaminage par hydrogène permet aussi d’entretenir la vanne EGR. Elle consiste à enrichir le mélange air /carburant à l’intérieur du moteur à combustion afin de dissoudre et d’évacuer naturellement la calamine avec les gaz d’échappement.

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